Des vacances d’été pour tous les goûts et tous les budgets

Il arrive avec le printemps, comme une promesse d’évasions estivales, de nouvelles rencontres, de découvertes inattendues et de joies partagées. Le catalogue du Comité de la Jeunesse au plein air, ce sont 95 colonies de vacances pour un total de 311 créneaux de séjours au long de l’été puisque certains camps sont déclinés à plusieurs reprises.  Les terrains de jeux reflètent la richesse naturelle de notre coin d’Hexagone, du littoral basco-landais à la montagne pyrénéenne, en passant par la forêt des Landes de Gascogne ou les coteaux de Chalosse. Quelques destinations plus lointaines -  Paris, le Puy-du-Fou, le Futuroscope, la Camargue ou la Corse - satisferont les plus voyageurs des petits Landais.

Au-delà des activités de plein air traditionnelles (surf, plongée, canoë, équitation, randonnée, escalade, accrobranche, etc.), des thématiques moins classiques explorent une large palette de centres d’intérêt. Les artistes pourront, au choix, goûter l’univers du cirque, dessiner un manga, danser du hip hop, tourner un film ou réaliser une émission de radio ; les scientifiques construiront un drone, un robot ou une fusée ; les gourmands s’adonneront à la pâtisserie ; les historiens en herbe s’immergeront au temps de la Préhistoire ou du Moyen Âge ; les sportifs se perfectionneront à la voile, au judo ou au rugby à 7…

Si le catalogue peut présenter cet éventail varié, c’est parce qu’il rassemble les propositions de trois associations d’éducation populaire, adhérentes de la JPA40 : les Francas, la Ligue de l’enseignement et les Pupilles de l’enseignement public (PEP40). Une force de frappe, résumée en un chiffre par Maurice Testemale, président du Comité de la Jeunesse au plein air : « nos offres représentent 80 % des aides versées par le Conseil départemental et la Caisse d’allocations familiales (CAF) aux séjours de loisirs collectifs dans les Landes ».

Vecteurs d’émancipation et d’apprentissage du vivre-ensemble, les colonies de vacances sont un enjeu important pour le Département et ses partenaires (CAF, MSA, Communes…). Leur volonté collective est que les loisirs éducatifs soient accessibles à tous les enfants landais. La CAF a ainsi relevé le quotient familial plafond de 786 € à 905 € pour permettre à davantage de familles de prétendre à une aide aux séjours. Elle a également créé en 2022 « Cap vacances pour tous », un coup de pouce financier en faveur des foyers à revenus modestes et n'ayant pas utilisé leurs droits l'année précédente.

Grâce à l’attribution de « bons vacances », le Conseil départemental complète les aides des organismes sociaux (CAF, MSA, Comité d’entreprise) ou des communes afin que le reste à charge pour les ménages soit indexé sur leurs ressources. « La coordination des financeurs fait qu’une famille sait en un coup d’œil à la lecture du catalogue ce qu’il lui reste à payer en fonction de son quotient familial », explique Maurice Testemale. En 2021, le Département a attribué plus de 1 700 « bons vacances » représentant 12 800 journées pour un montant total avoisinant les 490 000 €. 

La collectivité met également la main à la poche pour une diffusion à grande échelle du catalogue, afin d’informer le plus vaste public possible, précise le président du Comité de la JPA40 : « 40 000 exemplaires, soit un par élève de l’école primaire publique plus des stocks dans les collèges et les différentes structures sociales du Département ».

En 2012, la Jeunesse au plein air a créé un Pôle ressources inclusion (PRI). Le Schéma départemental des services aux familles 2019-2024 l’a identifié comme l’opérateur principal pour l’intégration des enfants en situation de handicap et à besoins particuliers dans des structures non spécialisées, hors milieu scolaire. Cela concerne les lieux d’accueil de la petite enfance, les clubs sportifs, les centres de loisirs et les séjours vacances. 

Dans certains cas, un animateur supplémentaire est indispensable. Mais le plus souvent, les conditions d’accueil sont adaptées grâce au travail en amont réalisé auprès des familles par les coordonnateurs du PRI. Avec sa collègue Cristina Colas, Julien Fernandez est ce train d’union bienveillant qui rassure aussi bien les parents que les professionnels : « nous récoltons toutes les informations qui seront utiles à l’équipe d’animation. Nous essayons de cerner qui est l’enfant, comment il fonctionne et quels sont ses besoins spécifiques ».

Ce travail de fond a permis « une évolution des mentalités et une progression de la notion d’inclusion dans les séjours de vacances », note avec satisfaction Maurice Testemale. Le nombre d’enfants en situation de handicap accompagnés pour intégrer des colos, des centres de loisirs, des clubs ou des activités périscolaires est passé de 21 en 2012, année de création du PRI, à 152 en 2021. « Pour 2022, notre objectif est d’atteindre la barre des 200 », espère Julien Fernandez.
 

Consultez le catalogue vacances 2022 de la Jeunesse au plein air.

Il en existe également une version interactive.