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10/06/2024
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L’événement était attendu. L'ouverture d’un centre d’art est un moment rare et unique comme l’a rappelé Rachel Durquéty, vice-présidente du Département déléguée à la Culture : « une vraie chance ! Ce n’est pas si souvent qu’on a l’occasion d’inaugurer un bâtiment de cette envergure avec l’ambition de rayonner au niveau départemental, régional et même au-delà ».
Les acteurs culturels du territoire étaient venus en nombre tout comme les artistes, impatients de voir enfin la réalisation de ce projet porté par la Communauté de communes MACS (Maremne Adour Côte-Sud) et la ville de Labenne et soutenu par le Département. « Je l’ai beaucoup attendu ! », confiait avec enthousiasme l’artiste seignossaise Aude Samut, « cela manquait vraiment. Il y a tellement d’artistes dans les Landes ».
L’équipement de 800 m2 en parfaite harmonie avec l’environnement est idéalement installé au milieu de 5 hectares de pinède en plein centre de Labenne sur l’ancienne propriété cédée à la ville par la famille labennaise Peyrelongue, a signalé le maire de Labenne Jean-Luc Delpuech. L’édile s’est dit aussi très fier de voir éclore dans sa ville, après des années de conception parfois tumultueuses, « ce marqueur culturel jamais vu entre Bordeaux et Saint-Sébastien ».
Après le Pôle Sud de Saint-Vincent-de-Tyrosse, la MOP à Capbreton, le centre chorégraphique de la Marensine à Soustons, ce quatrième pôle culturel sera dédié aux arts plastiques et visuels. Avec pour ambition de présenter des expositions d’envergure, le PARCC vise à promouvoir la scène artistique contemporaine nationale et internationale pour « faire que l’art agisse au plus près des publics, parle de notre époque et transforme nos façons de voir, de penser, de s’envisager dans le futur », a formulé François Loustau, son nouveau directeur.
En parallèle, le centre d’art proposera des activités de sensibilisation et de création destinées aux scolaires, aux familles et aux artistes plasticiens locaux car « l’art contemporain reste, pour beaucoup, réservé à une élite. Le rendre accessible, compréhensible et porteur d’émotions est donc un pari nécessaire pour un territoire comme le nôtre », estime Pierre Froustey, président de la Communauté de communes MACS.
Ce projet, cher à Xavier Fortinon, président du Conseil départemental, s'inscrit dans la feuille de route culturelle du territoire de MACS que le Département accompagne depuis dix ans, visant à développer des équipements culturels structurants. « Ces pôles ressource qui sont dédiés aux arts de la parole, de la musique, de la danse et désormais des arts visuels font écho à la volonté départementale d’impulser des dynamiques de réseaux culturels et artistiques dans les Landes », a détaillé Rachel Durquéty soulignant aussi l'importance de la collaboration entre les nombreux acteurs culturels locaux : « notre territoire est grand, les acteurs sont nombreux et ils ont un intérêt majeur à dialoguer, à se rencontrer pour mieux développer leurs activités dans les Landes. Mais aussi pour les rendre plus visibles à l’échelle régionale ».
La politique départementale, fondée sur quatre piliers – le soutien à l’œuvre, à l’artiste et à sa diffusion professionnelle, ainsi que la médiation pour tous les publics – trouve une concrétisation exemplaire dans le projet du PARCC. « Nous nous réjouissons de la conception du centre d’art qui prend le pari d’investir à égalité ces quatre volets », a ajouté Rachel Durquéty.
Pour Charline Claveau, vice-présidente à la culture de la Région Nouvelle-Aquitaine, ce type d’équipement installé en dehors des métropoles est précieux : « il doit permettre de faciliter l’installation et le développement de carrières artistiques dans des territoires plus éloignés des jeux de réseaux professionnels ». Tandis que le sénateur Éric Kerrouche osait un parallèle audacieux avec un autre parc, celui, mythique, de Palo Alto dans la Silicon Valley, espérant pour le centre d’art, la même vocation : « devenir un nid de création ».
Pour conclure, Rachel Durquéty, en citant le peintre Ricardo Carvalho, « l’art est une arme qu’on met à disposition du plus grand nombre pour affronter la vie », formulait le souhait à la veille des Européennes que le PARCC « permette d’être armé pour affronter des lendemains qui peuvent nous paraître parfois inquiétants ».
800 m² dédiés à la création contemporaine,
3 salles d’exposition couvrant une superficie de 300 m²,
60 m² d’ateliers mis à disposition des artistes locaux, des résidences artistiques et des scolaires.
6 expositions par an, en plus de la tenue d’événements spéciaux et de projets hors les murs.
390 000 euros de budget annuel de fonctionnement et une équipe de 4 personnes.
4 euros pour le tarif d’entrée avec la gratuité le premier dimanche de chaque mois.
5,2 millions d’euros d’investissement total dont 500 000 € de subvention du Département sur 3 ans.
Programme inaugural
- Trois expositions, du 8 juin au 1 septembre :
• Nous qui aimons le monde, avec les œuvres de 19 artistes internationaux issues du fonds du FRAC Nouvelle-Aquitaine-Méca.
• Nuées, de la Bordelaise Emmanuelle Leblanc
• Paradisus, le film de l’artiste Mali Arun
- Les Nuits des forêts, les 15 et 16 juin
- Tu roules sur l’art : trois artistes locaux Aude Samut, Delwood et Naif ont réalisé des fresques sur la Vélodyssée reliant les communes littorales au PARCC
Plus d’infos : parcc.cc-macs.org
Pour aller plus loin
Les sites du département