Surveiller les déchets marins pour mieux les limiter

Depuis le 1er janvier 2020 le SMLL a décidé de contribuer au réseau national de surveillance des déchets marins sur le littoral, réseau piloté par le Centre de Documentation, de Recherches et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des Eaux (CEDRE).

Les données recueillies correspondent à des prélèvements exhaustifs de terrain réalisés 4 fois par an sur un même site, selon une procédure et un calendrier préétablis. Les deux premières interventions ont eu lieu les 14-15 janvier et 08-09 juillet 2020.
Elles concernent notamment : 
•    La quantification, le tri et la caractérisation de tous les macro-déchets présents sur le site ; 
•    la collecte et le traitement de ces déchets. 

Conformément aux préconisations du CEDRE, la zone d’observation retenue est un transect d’une longueur de 100 mètres situé dans l’emprise de la Direction Générale des Armées-Essai de Missiles-site Landes (DGA EM), sur le territoire communal de Mimizan. La particularité de ce transect tient au fait qu’il se situe dans un secteur de 4 kilomètres de long, soumis à aucun nettoyage.

L’intervention de collecte des déchets se fait manuellement, par deux agents de la Direction de l’Environnement du Département des Landes. Tous les déchets d’origine anthropique (c’est-à-dire causés par l’existence et la présence d’humains) sont collectés (6 975 unités en janvier et 2 465 unités en juillet). Les déchets trop volumineux et non manipulables sont laissés sur place mais comptabilisés dans le protocole, tout comme les apports d’origines organique et animale. Ils subissent une dégradation naturelle et contribuent à enrichir l’écosystème. 
 

Les déchets sont regroupés dans des sacs réutilisables qui sont transportés en fin d’intervention vers la zone de tri, d’identification et de caractérisation située au niveau de l’aire de dépôt au lieu-dit « la Carbonisation » à Mimizan-Plage. 

Une fois tous les déchets comptabilisés et classifiés, ils sont déposés dans la benne de déchets tout-venant de l’aire de dépôt pour être traités et revalorisés dans le cadre de filières dédiées. Les données sont ensuite transmises au CEDRE et contribuent à la définition de perspectives de lutte contre les déchets, notamment plastiques, pour le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire via l’Office Français de la Biodiversité.