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20/11/2020
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Pendant le confinement du printemps, les aides à domicile ont poursuivi leurs missions au plus près des personnes âgées, en situation de handicap, isolées ou fragiles, pour leur tenir compagnie et assurer les tâches de la vie quotidienne, de la préparation des repas aux soins d'hygiène.
« C'était stressant au départ, on manquait de matériel. On a pris rapidement beaucoup plus de précautions, gants, masques, désinfection ; certains bénéficiaires ne comprenaient pas toujours tout ça, des familles avaient peur qu'on vienne », se rappelle Christine Coustère qui travaille à l'association ADMR (Aide à domicile en milieu rural) d'Hagetmau et visite 5 à 8 personnes chaque jour.
« Il y avait parfois l'appréhension qu'on passe de maison en maison et qu'on leur amène le virus, il fallait aussi les rassurer », confirme Valérie Lalanne qui, comme ses collègues du Centre intercommunal d'action sociale (CIAS) du Pays morcenais, avait alors laissé un peu de côté le ménage pour se concentrer sur les services prioritaires, comme la toilette ou les courses.
« On est bel et bien en première ligne avec les personnes âgées, alors même si on n'est pas des infirmières ou des médecins, on a forcément mal vécu de ne pas bénéficier des premières primes annoncées par le gouvernement », explique Audrey Costedoat, 17 ans d'expérience, qui exerce à Tyrosse pour le CIAS de Macs. « On a toujours l'impression d'être les oubliés, de ne pas être considérés », déplore Mme Coustère : la prime touchée sur la paie d'octobre en plus de son salaire de 1 200 € nets, a donc fait « énormément plaisir » à cette professionnelle qui ne compte pas ses heures. Pour Mme Lalanne, cette prime « est réconfortante, ça valorise notre travail ».
« C'est une reconnaissance, et ça m'a aussi bien aidé comme je suis mère célibataire », renchérit Mme Costedoat qui voit son métier comme une vocation : « ce qui me fait lever le matin, c'est de faire en sorte que les personnes soient bien dans leur quotidien, qu'elles soient entourées ».
Dès le mois de juillet, le Conseil départemental des Landes a voté une prime exceptionnelle Covid pour les professionnels des établissements et services particulièrement mobilisés pendant le confinement, allant d’un minimum de 500 € quel que soit le nombre d’heures travaillées, à 750 € pour un temps plein. La prime a bénéficié à des personnels des services d'aide et accompagnement à domicile, du secteur du handicap, de l'aide sociale à l'enfance et des assistants familiaux, afin de saluer leur investissement et réduire les inégalités de traitement.
Lors de la 2e décision modificative du budget départemental, lundi 16 novembre, la prime aux aides à domicile travaillant en CIAS, CCAS ou dans des associations a pu être portée à 1 000 € - avec toujours un plancher à 500 € -, l'Etat ayant annoncé entre temps une enveloppe dédiée de 550 000 €. Cela représente au total 1,8 M€, avec un coût net pour le Département de 1,2 M€.
L'objectif est que, d'ici la fin d'année, toutes les primes aient été versées.
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