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24/08/2023
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« L’an dernier, nous avions annoncé que nous souhaitions intégrer le calendrier national dans les 3 ans. Nous n’avons pas perdu de temps puisque nous avons changé de niveau dès cette année », se félicite Bastien Lamude. Le jeune et dynamique président du comité départemental de cyclisme mesure les avantages et les contraintes de cette montée en charge revendiquée : « cela nous donne beaucoup plus de visibilité car on peut inviter les équipes de Nationale 1, le plus haut niveau amateur. Par contre, nous devons désormais assumer les frais d’hébergement et de restauration ».
De fait, le changement de statut a un coût. Le budget d’organisation est passé en un an d’environ 40 000 € à 68 000 €. Un bond en avant financier accompagné par de fidèles partenaires publics et privés, au premier rang desquels le Département des Landes, dont la subvention a augmenté de 50 % (18 000 € contre 12 000 € en 2022). Un soutien conséquent justifié par Julien Paris, conseiller départemental, lors de la présentation, le 18 août dernier, d’une épreuve « qui met à l’honneur le département des Landes et ses très beaux paysages » : « le sport concourt à l’émancipation des jeunes, une des valeurs essentielles défendues par notre collectivité ».
C’est donc un plateau relevé de 21 équipes (dont 5 de Nationale 1 et 3 de Nationale 2) qui partira à l’assaut des routes landaises du 25 au 27 août prochains. La provenance géographique des formations en lice éclaire sur le rayonnement croissant de la compétition. Aux 7 issues de Nouvelle-Aquitaine, s’ajoutent des escouades venues des Pays de la Loire, de Bretagne, de Normandie, d’Auvergne-Rhône-Alpes, d’Occitanie et même d’Espagne.
Autre conséquence du passage à l’échelon national : les étapes s’allongent d’une vingtaine de kilomètres, passant de 130 à 150 km. Si cela suppose encore davantage d’investissement de la part de la cinquantaine de bénévoles rassemblés autour de Bastien Lamude, le directeur du Tour des Landes y voit aussi une opportunité : « plus de kilomètres, cela signifie plus de communes traversées et donc plus de visibilité pour les territoires. On alterne des routes très larges et d’autres plus étroites afin de mettre en avant de petits villages ».
Le parcours s’efforce de visiter les divers terroirs avec une incursion dans la forêt des Landes lors de la 1re étape ou un crochet le dimanche par Pomarez et Amou. « Passer par ces communes les incitera peut-être à nous accueillir dans le futur », veut croire Jacques Sabathier, directeur adjoint de l’épreuve et infatigable défenseur de la cause du cyclisme dans les Landes. La course sera même un vecteur d’animation de fêtes patronales avec des passages à Pontonx-sur-l’Adour et à Gouts.
Pour sa 35e édition, le Tour des Landes reste fidèle à un format « rare dans le grand Sud-Ouest avec 3 jours de course comprenant un contre-la-montre individuel suivi de deux étapes en ligne », détaille Bastien Lamude. Le chrono inaugural se déroule dans les rues d’Aire-sur-l’Adour vendredi soir 25 août sur une distance volontairement courte de 2,2 km. « Cela permet une belle présentation des équipes et, sportivement, cela garantit des écarts très faibles qui ne vont pas figer le classement général », explique Jacques Sabathier, architecte du parcours avec son complice Joël Aliès. Le lendemain, direction Tartas, dont le maire, Jean-François Broquères, rappelle « le très long compagnonnage avec le cyclisme » puisque le premier club landais y a vu le jour en 1907 et que le comité départemental y a ses bureaux. Malgré 4 côtes, dont celle de La Bastide à 40 km de l’arrivée, l’étape de 148 km ne devrait pas dégager de hiérarchie définitive.
Le dernier jour, entre Tartas et Geaune, les coteaux de Chalosse et du Tursan désigneront le vainqueur final. 6 grimpeurs sont répertoriés, dont la fameuse côte de Banos et ses portions à 18 %, « mais on aurait pu en multiplier le nombre par 2 ou 3 », assure Jacques Sabathier. Avec un dénivelé positif de presque 2 000 m, le profil est « casse-pattes », notamment dans le circuit final. Le successeur de Florent Castellarnau, triomphateur 2022, sera à n’en pas douter un coureur capable de supporter l’enchaînement des bosses.
Dans la foulée de l’énorme succès populaire des départs d’étape du Tour de France en juillet à Dax et Mont-de-Marsan, la 35e édition du Tour des Landes devrait attirer beaucoup de passionnés de la petite reine à Aire, Tartas ou Geaune. Enthousiaste, le maire de la bastide du sud-est des Landes, Gilles Couture, se réjouit de cette occasion de faire partager le patrimoine historique et naturel de sa commune et de son cher Tursan. Car l’épreuve phare du cyclisme landais sert aussi à cela, selon Bastien Lamude : « mettre à l’honneur des villes sportives qui se bougent pour faire de notre course un moment de fête ».
Le cyclisme dans les Landes
Le comité départemental de cyclisme compte 12 clubs affiliés pour 522 licenciés qui se répartissent en 5 disciplines : route, piste, cyclo-cross, BMX et VTT.
Les Landes disposent de 2 vélodromes à Mont-de-Marsan et à Aire-sur-l’Adour.
Pour aller plus loin
Les sites du département