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Naissance de l’Institut fédératif landais du travail social

22/04/2025

244 vues

© Thibault Toulemonde | Dpt 40

L’IFLTS, dont les contours ont été dévoilés ce 15 avril à Pontonx-sur-l’Adour, se veut un outil-clé pour l’attractivité des métiers de l’accompagnement dans les Landes.

Fédératif, le mot est essentiel dans Institut fédératif landais du travail social (IFLTS), tous les élus et partenaires l’ont rappelé ce mardi 15 avril sur la scène du cinéma de Pontonx où se tenait la troisième conférence annuelle de bilan et perspectives sur la feuille de route de l’attractivité des métiers de l’accompagnement dans les Landes.

Coordonner et innover

« Cet institut landais n’est pas un institut comme les autres, cette notion de fédératif est une spécificité forte. On y va dans une démarche collaborative », a salué en introduction Marie-Laure Lafargue, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, au côté de Renaud Lagrave, vice-président de la Région, « le but n’est pas de déconstruire mais de coconstruire, d’améliorer et d’innover ».

Paul Carrère, vice-président aux Solidarités au Conseil départemental, a tenu « à rassurer ceux qui font de la formation : l’idée est de pérenniser ce qui se fait et de le coordonner territorialement, en étant innovant ». Dans un premier temps, a-t-il dit, l’IFLTS aura cadré son organisation pour septembre 2025 puis « montera en charge en 2026-2027 pour qu’avec l’hôpital, l’université, les territoires, les associations, on arrive à avoir un espace d’innovation pour de nouveaux préceptes de formation ».

Marie-Laure Lafargue, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine © Thibault Toulemonde | Dpt 40

« Medico social club »

Dans son plan d’actions, le nouvel institut a identifié 6 axes prioritaires, ont expliqué Stéphane Vincent, chargé de mission à l’IFD (Institut formation développement) et Pierre Bonnet-Elissalde, directeur de la MFR (Maison familiale rurale) Landes Chalosse :

- Rendre cohérente l’offre de formation sur le territoire avec une équipe dédiée à partir de septembre,

- Développer un Observatoire dynamique des attentes et besoins territoriaux pour capitaliser sur les outils existants et faire remonter et essaimer les pratiques innovantes,

- Promouvoir une démarche de recherche en développant des partenariats et en orientant les projets vers de la recherche appliquée pour servir aux professionnels de terrain,

- Mutualiser les réflexions, les compétences, les ressources et le portage des projets par notamment, la création d’un « médico social club » où pourraient se rencontrer les communautés AMA (attractivité des métiers de l’accompagnement) pour rompre l’isolement, et d’une nouvelle plateforme numérique pour retrouver toutes les informations possibles et réorienter vers les sites des contributeurs,

- Organiser de nouvelles sessions de formation aux professionnels du secteur ancrés sur les territoires, avec l’« ambition d’une meilleure coopération avec les futurs professionnels, stagiaires ou apprentis » et « la volonté de mieux accompagner pour éviter l’isolement » et les ruptures de parcours de formations,

- Répondre de façon individualisée aux besoins singuliers des apprenants, en levant les freins à l’entrée en formation et au recrutement (logement, mobilité, garde d’enfants…)

De gauche à droite : Pierre Bonnet-Elissalde, directeur de la MFR Landes Chalosse, et Stéphane Vincent, chargé de mission à l’IFD © Thibault Toulemonde

Apprentissage et immersion professionnelle

Après cette présentation, des exemples de bonnes pratiques ont été mis en avant, avec un zoom sur les communautés AMA. Chrystèle Rabé, directrice du CIAS1 Landes d’Armagnac, a notamment parlé du projet Afest (action de formation en situation de travail) : « pour les aides à domicile, les gens recrutés viennent souvent d’une deuxième ou troisième vie professionnelle, ils savent ce qu’ils souhaitent et ce qu’ils ne souhaitent plus, mais ils ne sont pas formés et on a besoin en interne de les former (…) C’est un nouveau mode de formation plus agile, en étant formé par des pairs ».

Carla Bandiera apprentie éducatrice spécialisée, a, elle, dit tout le mal qu’elle avait eu à trouver un stage pratique pour sa formation. Après une vingtaine de candidatures sans succès dans les Landes et le Pays basque, la jeune femme a été recrutée au Pôle sensoriel des Landes IRSA. C’est dans le cadre de l’appel à projet soutien à l’apprentissage du Département que la directrice de cet institut, Sandrine Aribaud, l’a embauchée : « c’est venu de la demande de Carla et de la volonté de l’ensemble de l’équipe de se projeter dans l’accompagnement en valorisant l’apprentissage ».

Sandrine Aribaud, directrice du Pôle sensoriel des Landes IRSA © Thibault Toulemonde | Dpt 40

Autre type d’immersion dans la réalité de ces métiers, celle proposée par France Travail. « Pour découvrir et faire naître des vocations loin des a priori et des représentations infondées, la meilleure solution est l’immersion professionnelle », a assuré Mélanie Bonhomme, directrice adjointe de France Travail à Mont-de-Marsan, au côté de Séverine Duprat, chargée de mission emploi-insertion-formation au Département des Landes. « Plus les parcours sont accompagnés, ont-elles dit, plus ils aboutissent à des emplois pérennes ».

Plus d’informations sur attractivite-metiers.landes.fr.

1 CIAS : Centre intercommunal d’action sociale
 

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