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13/09/2021
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Dès 2019, le Conseil départemental des Landes a initié un programme de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs, qui concerne aujourd’hui 67 communes et fait l’objet d’une première convention avec la Banque des Territoires dont les actions permettent de s'inscrire dans la durée.
La nouvelle convention, signée vendredi 10 septembre à l'Hôtel du Département, définit, elle, le cadre de la coopération entre les 2 institutions pour le programme « Petites villes de demain », destiné à 14 communes landaises : Aire-sur-l'Adour, Amou, Gabarret en partenariat avec Roquefort, Geaune, Grenade-sur-Adour, Hagetmau, Labouheyre, Montfort-en-Chalosse en partenariat avec Mugron, Morcenx, Peyrehorade, Saint-Sever, Villeneuve-de-Marsan.
Olivier Sichel, le directeur général de la Banque des territoires, a pointé le « rôle de pionnier » du Département en la matière, et insisté sur le fait que sa structure qui émane de la Caisse des dépôts avait la volonté de « s'adapter chaque fois aux spécificités du territoire et à ses acteurs ». Car si « pendant plusieurs décennies, on s'était beaucoup intéressé aux zones urbaines et aux grandes métropoles », il est aujourd'hui « urgent de donner des moyens pour redynamiser ces centres-villes des communes de petite taille qu'on avait perdus de vue », a reconnu la préfète des Landes, Cécile Bigot-Dekeyzer.
Ces « petites villes de demain » vont notamment bénéficier d’un cofinancement, jusqu’à 50 %, de la Banque des Territoires en matière d’ingénierie, soit une enveloppe de 680 000 € réservée au département des Landes sur 2021-2026, avec notamment une participation pour l'embauche de chefs de projets dédiés.
Des prêts à long terme, pouvant aller jusqu'à 60 ans, pourront être octroyés à ces collectivités pour financer, à taux attractifs, des projets variés, comme des réhabilitations de bâtiments en locaux commerciaux ou des rénovations de sites vétustes en logement social. Sans oublier non plus l'investissement dans des projets privés. Sur ce point, Xavier Fortinon a tenu à préciser qu'il fallait « faire appel au jugement avisé des communes pour que cette opération ne se transforme pas en bénéfice pour les uns et déficit pour les autres. Il n'est pas question que cela finisse par faire augmenter le prix des biens et du foncier, nous serons très vigilants en la matière. Il faut que l'argent public soit utilisé dans le cadre de l'intérêt général ».
Pour acquérir des bâtis vétustes et/ou vacants, les rénover et les remettre sur le marché quand les communes n'ont pas les moyens de le faire, « une Foncière de revitalisation qui sera officiellement créée d'ici la fin de l'année, est déjà engagée sur le terrain », ont rappelé Olivier Martinez et Frédéric Dassié, représentants la Satel (Société d'aménagement des territoires et d'équipement des Landes) qui chapeaute cette Foncière. Les élus concernés peuvent d'ailleurs déjà la solliciter pour des études d'opportunité ou de faisabilité.
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