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8 mars : les Landaises célébrées

14/03/2022

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© S. Zambon | Dpt 40

Pour la journée internationale des droits des femmes, le journal Sud Ouest a honoré de « Sacrées landaises » au terme d'un après-midi de débats sur la place des femmes dans la société.

Après une année de portraits, diffusés dans le journal, d'une trentaine de femmes engagées, en entreprise, dans des associations, dans divers combats ou dans des métiers longtemps confisqués, ce 8 mars 2022 sonnait l'heure de la remise des prix. Voici donc les gagnantes des trophées « Sacrées Landaises »* : 

•    Lydie Mareschal, gendarme motocycliste, la seule des Landes
•    Alice Buttazzoni, pompier, sauveteur aquatique
•    Marie Biarrote, marin-pêcheuse professionnelle à Capbreton
•    Stéphanie Barneix, championne du monde de sauvetage côtier, présidente d'Hope Team East, une association de lutte contre la maladie par l'accompagnement sportif
•    Micheline Marcusse, agricultrice, pionnière de la défense des droits des agricultrices.

Micheline Marcusse, 91 ans, a été la première femme élue à la Chambre d'agriculture des Landes © S. Zambon | Dpt 40

S'orienter vers tous les métiers

En ouverture de cette journée au théâtre du Péglé à Mont-de-Marsan, la préfète des Landes, Françoise Tahéri, avait résumé le sentiment général : « j'aimerais que la question de l’égalité hommes-femmes ne soit plus un sujet », mais s’il y a « des progrès », « il reste de grandes inégalités ». Et d'encourager les « jeunes étudiantes, lycéennes, collégiennes à s’orienter vers des métiers qui, a priori, ne leur sont pas destinés ». 

Alors que 360 femmes pompiers agissent au sein du SDIS (soit 19 % des effectifs, un peu au-dessus de la moyenne nationale), Alice Buttazzoni a notamment appelé à « casser l’image du pompier homme et jeune. L’image du super-héros, ça peut être vous, moi... ». Dépendant de la caserne de Grenade-sur-Adour, elle doit d'ailleurs bientôt recevoir la médaille de bronze pour acte de courage et dévouement pour avoir sauvé, avec ses collègues, un homme de la noyade dans une rivière en crue fin 2021 en Chalosse.

Alice Buttazzoni a reçu son trophée des mains de Salima Sensou, conseillère départementale déléguée à l'Égalité femmes - hommes © S. Zambon | Dpt 40

 

Interrogée sur les questions de sexe et de genre lors du deuxième débat, Margaux Labarthe, présidente de l'association féministe inclusive Team Sama, a fait valoir que « la société attribue des caractéristiques sociales aux sexes féminin et masculin. On encourage les petites filles à être douces, attentives, calmes. Des petits garçons, on accepte qu'ils soient plus bruyants, on les incite à la compétition... Le genre est une construction sociale qui peut évoluer au fil des époques ». 

Alexia Cérénys, rugbywoman transgenre et chauffagiste, a confirmé ces dires, elle qui a commencé à se poser des questions à l'âge de 6 ans : « c'est quelque chose qu'on sent au fond de soi (…) Mais on dit toujours : ‘‘Toi, tu es une fille, tu devrais aimer ça ou ça’’ ».

Plus d'hommes dans le soin ?

Avant cela, le premier débat a été l'occasion de saluer « les femmes, premières de cordée pendant la crise », avec le témoignage d'Agnès Crégut, aide à domicile depuis 25 ans : « c'est un métier très riche de rencontres, on a la considération des personnes chez qui on va, et des familles même si on ne l'a pas au niveau national où on est souvent représenté un balai ou un chiffon à la main alors qu'on est dans le soin et le lien ». « On travaille beaucoup sur l'aide au soin, à la vie... Le regard a changé, ce métier de lien a pris beaucoup d'importance et la crise a mis en lumière ces professions de l'ombre », a renchéri Sandra Demay, directrice du pôle domicile au CIAS du Marsan, saluant l'aide départementale de 180 € par mois votée en début d'année pour ces métiers du grand âge.

 

Dans ce CIAS, sur 144 ETP, seuls quatre aides à domicile sont des hommes. Pourtant, « les personnes âgées aiment beaucoup leur présence. En plus, c'est un métier physique », a souligné Mme Crégut. À leurs côtés, Salima Sensou, conseillère départementale déléguée à l'égalité femmes-hommes, a dit son espoir de voir ces professions attirer plus de monde, et notamment des hommes : « j'ai récemment vu une classe de Terminale Sapat (Services aux personnes et aux territoires) en stage en maison de retraite, ils ont aimé les relations humaines. Si on s'occupe bien de ces jeunes, on peut bientôt avoir un vivier à orienter vers ces métiers ». 

 

* une opération soutenue par l’État, le Conseil départemental, la CCI, la Mutualité française et Monsieur Meuble à Saint-Sever.
 

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