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27/09/2021
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L’an dernier, Marie-Laure Lafargue avait choisi le slogan « prêtes à écrire l’histoire » lors de la présentation de l’équipe. Ses joueuses l’ont pris au mot, au-delà de ses rêves les plus fous. Le 15 mai 2021, le club a basculé dans une autre dimension, entrainant avec lui des milliers de Landaises et Landais dans « un tremblement de terre de bonheur, une incroyable danse de joie du trophée aux quatre coins du département » pour reprendre les mots de la présidente, fière d’avoir démontré qu’il est « possible de faire d’un sport féminin l’emblème d’un département ».
Le sacre est venu couronner une saison proprement extraordinaire, disputée majoritairement à huis-clos. Le 10 octobre, Basket Landes retrouvera pour la première fois son bouillant public à l’occasion de la réception de Charnay en championnat. « On fait ce sport pour le partage. On est hyper-contentes et impatientes », se réjouit d’avance Julie Barennes, confirmée comme coach principal jusqu’en 2025. La Lot-et-Garonnaise bénéficie d’un staff étoffé puisqu’Olivier Constant a été recruté pour épauler la Canadienne Shona Thorburn, notamment sur l’analyse vidéo et la préparation physique.
Preuve que le club continue à grandir et à se structurer. Il a fallu encaisser le choc d’une année sans spectateurs. « 80 % de nos ressources sont tirées de financements privés, soit de billetterie, soit de sponsoring », rappelle Marie-Laure Lafargue, qui a pu compter sur « la fidélité sans faille de nos partenaires publics et privés et de nos 1 300 abonnés ». Le budget a été porté à un peu plus de 2,2 M€ contre un peu moins de 2 M€ l’an dernier. Basket Landes s’appuie sur un réseau de 450 partenaires, dont 75 apportant plus de 5 000 €, que la Chalossaise a tenu à nommer un à un : « nous vous devrons encore chaque jour en retour un investissement maximum ».
C’est cette mentalité que la présidente entend préserver : « le titre de championnes de France est à nous, on ne nous le reprendra pas. Ce qu’on va défendre, c’est l’esprit de la maison, en s’efforçant de rester ce qu’on est, avec des valeurs d’abnégation et de solidarité. Parce que nous sommes une terre de paysans, avec tout le respect que j’ai pour ce mot ». Une philosophie, dans laquelle s’épanouit totalement la Savoyarde Marie-Eve Paget, qui a prolongé pour 3 ans et a été nommée co-capitaine aux côtés de Céline Dumerc : « C’est un honneur et une fierté parce que je partage les mêmes valeurs que ce club. Je fais tout à 300 %, je ne compte pas, je ne calcule pas ».
Le recrutement a été pensé en fonction de cette exigence morale. Le secteur intérieur a été totalement refondu avec les arrivées de la Suédoise Regan Magarity, meilleure évaluation de Ligue féminine l’an dernier avec Tarbes, de la Brésilienne Clarissa Dos Santos – « c’est notre variant B comme banane, elle a une pêche de dingue, une énergie incroyable » s’enthousiasme Marie-Laure Lafargue – et de l’Australienne Marianna Tolo. Championne de France avec Bourges en 2015, celle-ci revient en France après 5 saisons à Canberra et se montre impatiente de jouer devant le public landais : « je me souviens d’ambiances très bruyantes. Ici, dans les Landes, tout le monde aime le basketball. C’est toujours mieux quand les spectateurs sont des connaisseurs de notre sport et qu’ils réalisent les efforts qu’il nécessite ».
L’Américaine Sophie Cunningham remplace Valériane Vukosavljevic qui a choisi de faire une pause bébé. Les jeunes Marine Fauthoux – d’origines chalossaise et béarnaise, elle a été médaillée de bronze olympique avec l’équipe de France à Tokyo – et Sara Roumy - qui revient dans les landes après 3 ans à l’Insep - renforcent les postes d’arrières. Un casting prometteur qui doit beaucoup à la réputation grandissante de Basket Landes, selon Julie Barennes : « les filles savent qu’elles arrivent dans un club sain, avec la garantie d’être respectées en tant que joueuses et en tant qu’êtres humains ».
Pour une ultime saison - mais faut-il la croire ? -, les Landaises seront encore menées par l’inamovible Céline Dumerc, 39 ans, qui ne s’est pas résignée mettre un point final à sa fabuleuse carrière après une saison jouée devant des salles vides : « la notion de plaisir m’anime depuis toujours. Et ce plaisir que j’éprouve sur le terrain, j’ai envie de le partager ».
Regardez le remarquable documentaire, réalisé par Antoine Campa, community manager de Basket Landes, sur l’historique saison 2020-2021.
Le saviez-vous ?
Le Département subventionne Basket Landes à hauteur de 337 500 €, finançant notamment le centre de formation et la promotion des valeurs du sport, en lien avec le comité landais de basket. À cette somme, il faut ajouter les prestations liées à la communication.
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