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12/06/2020
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C’est un voyage dans le temps, jusqu’aux origines de l’homme. Claire Artemyz s’attache à saisir l’essence des œuvres exhumées de l’abri Duruthy de Sorde-l’Abbaye. Sa technique, fondée sur des plans resserrés et une utilisation minutieuse de la lumière et du clair-obscur, sublime le choix des matières opéré par les artistes de la préhistoire. La présentation de l’objet, souvent sur fond noir, et l’utilisation fréquente de flous d’arrière-plan permettent de faire abstraction du contexte.
L’artiste du XXIe siècle fait le choix de l’épure pour mieux rendre hommage à ses homologues du Paléolithique. À partir du 19 septembre, lors des Journées européennes du patrimoine, le musée de l’abbaye d’Arthous proposera également un nouvel espace consacré à trois précieuses sculptures magdaléniennes de chevaux sous la forme d’une « salle des trésors ».
Exposition « Au grand galop – Duruthy et l’art des origines » au musée départemental de l’abbaye d’Arthous – Du 2 juin au 15 novembre 2020.
Les trésors de l'abri Duruthy
Connu depuis le XIXe siècle, l’abri Duruthy est un site archéologique de référence pour la connaissance du Paléolithique supérieur des Pyrénées.
Au XXe siècle, l’abri Duruthy a fait l’objet d’une longue période de fouille entre 1958 et 1986 sous la direction de Robert Arambourou. C’est au cours de la campagne de fouille de l’année 1961 qu’il découvre les trois sculptures de chevaux.
En 1979, le Département des Landes devient propriétaire d’une partie de la collection Arambourou qui comprend notamment les trois figures de chevaux. La collection acquise comprend plus de 20 000 pièces archéologiques, en grande partie issues de l’abri Duruthy.
Parmi les trois sculptures de chevaux, l’une est en grès, l’autre en calcaire marneux et la dernière en ivoire de mammouth. Deux sculptures représentent des têtes de chevaux tandis que la troisième montre la totalité de l’animal avec les membres antérieurs et postérieurs repliés sous le ventre.
Longue de plus de 26 cm, cette statuette communément nommée le Cheval agenouillé est la plus grande sculpture magdalénienne actuellement connue.
Pour aller plus loin
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