Première rentrée solennelle pour l’IUT de Mont-de-Marsan

Pas de comédiens ni de grands décors ce matin du 21 septembre au théâtre Molière de Mont-de-Marsan, mais la salle était animée et très bien remplie pour accueillir les promotions de l’IUT installé dans la ville aux trois rivières depuis 1991. Pour cette toute première journée festive de reprise avec après-midi de jeux et d’activités sportives, le directeur et professeur de l’institut, Bertrand Charrier, a souhaité réunir les partenaires historiques : « l’écosystème de l’IUT sur le site Adour est représenté par ces personnalités. Les institutions et les collectivités nous aident pour financer les bâtiments et les thèses des étudiants. Et nos thématiques sont très en phase avec les activités économiques régionales, de la filière bois à l’agroalimentaire et aux réseaux télécoms. (…) Ici, nous vous formons à des métiers et en tant que futurs citoyens ».

Représentant Laurent Bordes, le président de l‘Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), Nadia Mekouar-Hertzberg a aussi félicité les équipes pour « avoir mené un projet d’ampleur, la fameuse réforme des IUT passés d’un format de deux à trois ans de formation. Cela a été un gros investissement de tous ».

Après que Michel Ducassé, directeur général du Campus Landes de la Chambre de commerce et d’industrie des Landes (CCI), a souligné les atouts économiques des Landes et mis en avant la volonté de collaboration avec l’IUT, le maire de Mont-de-Marsan, Charles Dayot, a appelé les étudiants à « devenir les ambassadeurs de la ville ! » « Vous avez eu le nez creux en intégrant cette université », a renchéri la députée Geneviève Darrieussecq : « il y a de très grosses universités et des universités à taille humaine, l’UPPA est une université à taille humaine qui sait s’inventer, évoluer, s’adapter aux besoins des étudiants et des formations », a assuré l’ex-ministre, soulignant que « le pays a besoin de vous, d’une jeunesse dynamique éclairée ».

C’est bien pour cela que le Département des Landes a fait le choix d’investir dans l’enseignement supérieur, et particulièrement à l’IUT où on forme aux métiers du génie biologique, de l'industrie agro-alimentaire, du numérique, des réseaux informatiques et télécoms. L’occasion pour Sylvie Bergeroo, conseillère départementale à la Jeunesse, de rappeler que le Conseil départemental est ici maître d’ouvrage et co-financeur des travaux depuis toujours, comme pour, entre autres, la halle technologique très haut débit. Un lieu cofinancé également par la Région, l’État, l’Agglomération et l’UPPA, a souligné Renaud Lagrave, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.

Globalement, au titre de la convention pluriannuelle conclue avec l’UPPA (2021-2024), le Département soutient l’activité de l’IUT, à hauteur de plus de 320 000 €/an, entre aides au fonctionnement (60 000 €/an), à l’équipement (20 000 €/an) et financement d’allocations de recherche (180 000 €/an), favorisant ainsi « la mise en œuvre d’innovations au plus près du territoire landais et de ses enjeux économiques ».

Dans le prolongement de ce partenariat historique, le Département est aussi « soucieux de développer la recherche fondamentale et appliquée pour enrichir les territoires, permettre l’innovation et créer des synergies ente entreprises et structures de formation », a souligné Mme Bergeroo, saluant la création de la chaire bois à Agrolandes, le projet Xylomat 2 ainsi que la « réflexion actuelle sur une nouvelle chaire de recherche à Saint-Geours-de-Maremne avec comme thème l’habitat connecté dans le cadre du vieillissement de la population et du handicap, en partenariat avec l’UPPA et l’Université de Toulouse ».