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Un effet JO sur les clubs landais

14/10/2024

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© T. Toulemonde | Dpt 40

Natation et tennis de table tirent leur épingle du jeu. Le regard sur le handisport et le sport adapté a également évolué. En revanche, d’autres sports se heurtent à un manque d’infrastructures.

De toutes les stars françaises des Jeux 2024, Léon Marchand est sans doute l’une des plus brillantes avec 5 médailles dont 4 en or. Vu sous le prisme landais, la Litoise Assya Maurin-Espiau, benjamine de l’équipe de para natation, a touché les cœurs par son naturel. Avec un impact visible sur son club des Dauphins de Saint-Pierre-du-Mont, constate Victor Rivaud, entraineur : « on est passé de 300 à 350 adhérents avec une forte demande chez les jeunes mais aussi chez les adultes où on a une liste d’attente de 15 personnes. On est à saturation, on réfléchit à des solutions pour l’année prochaine. Au-delà des résultats d’Assya et de Léon Marchand, il y a un désir général de revenir au sport ».

Même son de cloche en judo (14 médailles), selon Damien Piau, conseiller technique fédéral : « sur les licences enregistrées, il y a 20 % de nouveaux adhérents. Les dojos sont bien remplis avec beaucoup de gens qui avaient arrêté, même avant la période Covid, et qui reviennent ». 

© Léon Marchand durant les Jeux Olympiques 2024

 

Il est trop tôt pour chiffrer l’impact de l’or de Kauli Vaast et de l’argent de Johanne Defay sur les clubs de surf, mais « des entreprises s’intéressent encore plus à notre sport pour des partenariats et on s’attend à un effet sur la pratique », note Xavier Duvignau, responsable technique au comité départemental. Faute de place dans les salles, comme c’est le cas à Labenne ou à Saint-Médard, le basket ne pourra pleinement profiter de l’engouement issu des finales des équipes masculine et féminine. 

L’exponentiel « effet Frères Lebrun » en tennis de table

Au Stade Montois tennis de table, la « hype » autour des frères Lebrun « et des équipes de France en général, notamment paralympique » réjouit Patrick Hauspie, éducateur du club : « sur les moins de 13 ans, c’est 50 % de plus que la saison dernière. En sport adapté, on approche 40 personnes contre 25 l’an passé. Et pour notre reprise handisport vendredi dernier, on a eu 3 nouveaux pratiquants, ce qui est significatif compte tenu de la dispersion du public dans le département ». Son homologue de la JA Dax, David Matocq, constate le même boom : « l’impact JO est clair. Mi-octobre, on a atteint 145 licenciés ce qui est notre record. Et on devrait arriver à 150 inscrits, ce qui va poser des problèmes d’accueil. Même s’il y a 80 % de jeunes, on a plus d’adultes que d’habitude. Dans notre section handisport, on a 7 licenciés contre 4 l’an dernier ».

Tennis de table adapté au Stade Montois durant les Journées Handilandes 2024 © T. Toulemonde | Dpt 40

 

« Un regard plus ouvert sur le handisport et le sport adapté » dont se félicite Céline Gueylard, animatrice au Service sports, intégration et développement (SSID) du Département et arbitre de boccia durant les Jeux Paralympiques : « de manière générale, les gens pris conscience de la performance de ces athlètes. Pour la boccia, la médaille d’or d’Aurélie Aubert fait que le grand public sait maintenant de quoi on parle ».

 

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