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28/01/2021
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Masque sur le nez et casquette sur la tête, Kocia le Bacquer, 76 ans, attend son tour dans l'entrée du Forum à Mimizan où la Maison de santé locale gère un centre de vaccination. « Si on ne se vaccine pas, la maladie va continuer à tourner, il faut le faire », dit l'habitant de Lit-et-Mixe. Face à lui, Patrick Parent vérifie ses papiers, carte Vitale, bon de vaccination, avant de le diriger vers l'infirmière. Patrick travaille à l'entretien des routes au centre d'exploitation de Linxe, et quand le Département a demandé s'il y avait des volontaires pour aider, cet ancien pompier n'a pas hésité : « on rend service, c'est normal ».
« On fait partie du service public, c'est logique de s'impliquer », abonde Emmanuelle Breussin. Une à deux fois par semaine, cette infirmière à la Maison landaise des personnes handicapées (MLPH) donne un coup de main en centre de vaccination : « j'aide les gens à remplir le questionnaire (test positif, allergie, problème de coagulation...). S'il y a un doute, je les oriente vers les médecins généralistes du centre. Je leur prends la température aussi ».
Dans le box de vaccination, deux infirmières libérales volontaires de Mimizan, Françoise Contis et Martine Couillet, prennent le relais pour la piqûre. « J'appréhendais mais je n'ai rien senti. C'est une chance d'avoir ce vaccin », dit Espérance Rochard, en attendant les 15 minutes règlementaires en salle de surveillance sous le regard de Marjorie Fauthoux. Infirmière à la MLPH, cette dernière n'a, depuis l'ouverture, constaté aucun problème chez les nouveaux vaccinés. Au cas où, un bloc d'urgence a été prévu.
« Être en partenariat avec la mairie a été facilitateur, on nous a mis à disposition la salle et du matériel. Et nous apportons notre savoir-faire », explique Maylis Grégoire, coordonnatrice pour la Maison de santé de Mimizan retenue par l'ARS pour organiser la vaccination sur la zone. « En matière de lutte contre la pandémie, la coopération entre l'Etat et les collectivités n'est pas une option, c'est une nécessité », a d'ailleurs rappelé le président Xavier Fortinon lors de la dernière session extraordinaire du Conseil départemental.
Une trentaine d'agents départementaux ont ainsi été recrutés sur la base du volontariat pour aider à l'administratif dans les centres. 17 infirmières et médecins du Pôle Santé adulte, de la PMI et de la MLPH (soit 6 ETP), sont aussi mis à disposition, en centre de vaccination ou en Ehpad.
« Tout a commencé avec le dépistage Covid et les prélèvements en Ehpad, car l'ARS n'avait pas suffisamment d'infirmières disponibles. On avait donc constitué une première équipe d'une dizaine de personnes au premier confinement », rappelle le Dr Pierre Blanchetier, responsable du Pôle Santé Adulte à la direction de la Solidarité départementale. « Aujourd'hui, l'ARS s'arrange avec les coordonnateurs des centres pour connaître les besoins en renfort en privilégiant la participation des médecins et infirmières libéraux. On vient donc compléter les besoins selon la demande dans les centres répartis sur le territoire ».
Six sites sont actuellement ouverts (Mont-de-Marsan, Saint-Sever, Aire-sur-Adour, Mimizan, 2 à Dax) et d'autres (Capbreton, Biscarrosse, Amou, Labrit) devraient l'être début février en fonction de l'arrivée des doses de vaccins.
A Mimizan, explique Mme Grégoire, vu le dispositif mis en place, « on pourrait vacciner 800 personnes par semaine si on avait les doses. Cette semaine, on en a eu 504, et pour les deux prochaines semaines, l’ARS a réduit la voilure à 240 ».
Retrouvez ici la liste actualisée des centres de vaccination avec prise de rendez-vous : www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/centres-de-vaccination-contre-la-covid-19
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