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Agrocampus II, un bâtiment fédérateur

16/09/2024

940 vues

© S. Zambon | Dpt 40

L’extension de l’Agrocampus à Haut-Mauco, c’est 1 440 m² de surface de plancher en plus dans une construction à l’impact carbone limité. Livraison prévue au printemps 2025.

Le chantier d’Agrocampus II sur le site d’Agrolandes, le technopôle départemental d’innovation dédié à l’agriculture et l’agroalimentaire, a démarré le 4 mars dernier et le futur bâtiment est en train de prendre forme, autour de quatre plateaux de bureaux en R+1 répartis en deux bâtiments distincts réunis par une circulation verticale commune. 

Juste en face de l’Agrocampus premier du nom, seront notamment hébergés, à partir du printemps prochain, le siège de la Fédération des CUMA 640 sur 360 m² et celui de l’Institution Adour sur 720 m², qui tous deux diront alors adieu à leurs actuels bureaux vétustes à Mont-de-Marsan. « La majorité de nos équipes a entre 25 et 35 ans et ils sont sensibles aux espaces en coworking qu’on aura ici, et au télétravail », a fait valoir Paul Carrère, président de l’Institution Adour, « c’est une révolution administrative qu’on vit là, au-delà de la révolution du béton ». 

Xavier Fortinon, président du Conseil départemental, et de nombreux élus ont visité le chantier vendredi 13 septembre © S. Zambon | Dpt 40

Béton bas carbone, photovoltaïque et pin maritime

Car c’est bien dans des locaux du XXIe siècle que les dizaines d’employés feront alors leur entrée. Béton bas carbone par endroit avec Materrup, structure et bardage en pin maritime, toiture à panneaux photovoltaïques avec Enerlandes, brise-soleil orientables et rétractables en aluminium, chauffage-rafraîchissement par pompe à chaleur, places de stationnement avec bornes de recharge électrique et dalles préfabriquées en béton d’argile pour minimiser l’imperméabilisation des surfaces de parking… « On doit bien garder du béton classique, mais nous avons aussi du béton bas carbone et un important volet énergie pour avoir le minimum d’impact en termes d’environnement », a salué, lors de la visite de chantier, Olivier Martinez, président de la Satel, maître d’ouvrage des lieux.

À ses côtés, Laurent Bernadet (Bernadet Construction) a mis en avant « les solutions d’excellence avec l’économie locale » qu’a fait émerger ce chantier ; les partenaires en présence ayant « pris le risque » de choisir Materrup qui, au départ du projet, n’avait pas encore toutes les certifications sur ses bétons de terre bas carbone en surélévation, « des réponses pleines d’avenir », a souligné Xavier Fortinon, le président du Département. Pour Materrup, basé sur la zone Atlantisud à Saint-Geours-de-Maremne, la présidente Julie Neuville a d’ailleurs dit sa « fierté d’innover sans changer les habitudes des partenaires et en concrétisant des ambitions du bas carbone made in Landes ».

© S. Zambon | pt 40

Des effectifs qui vont passer de 50 à 200 personnes

 « Sortir ce bâtiment n’a pas été chose aisée car j’avais fixé des ambitions très importantes à la Satel », a rappelé Xavier Fortinon, après avoir survolé la maquette numérique BIM de l’ensemble du projet, « néanmoins on y arrive, et en valorisant l’économie locale ». Le pin maritime est en effet également mis à l’honneur, notamment dans la structure et les bardages, mais pas assez, selon lui.

« L’ossature est en pin mais ce n’est pas toujours facile d’en trouver. La charpente, elle, est en épicéa par rapport à des contraintes techniques », a expliqué Christophe Massy, de l’entreprise Massy & Fils à Heugas. Ce à quoi le président de l’assemblée départementale a répondu que « de nombreux exemples témoignent que le pin maritime, même sur de grandes hauteurs, peut rivaliser avec les bois du nord. Mais la culture locale n’en est pas encore suffisamment convaincue… Il faut prendre ce virage, le pin a les qualités requises ».

© S. Zambon | Dpt 40

 

Après la pépinière, l’hôtel d’entreprises, les espaces de travail partagés et les salles de conférence de l’Agrocampus I, l'Agrocampus II va donc bientôt venir étoffer l’écosystème Agrolandes. En parallèle, deux bâtiments ouvrent leur porte dans les prochains jours sur la zone d’activités de Haut-Mauco, avec le siège de CER France Adour Océan et la société ALMS (Atelier landais de mécanique et soudure), puis dans quelques semaines, démarrera le bâtiment Xylomat2. En perspective, une montée en puissance des effectifs sur site d’une cinquantaine de personnes à plus de 200 demain.

 

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