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12/12/2021
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55 noms ont été annoncés lors du dévoilement de la programmation de la 32e édition de Musicalarue. L’affiche 2022 se déploie ainsi dans toute sa diversité. Il y en aura pour tous les goûts, toutes les générations. Sur une même scène, pourront ainsi se succéder la cumbia colombienne de La Perla, le rock décalé et engagé des Fatals Picards ou le punk hardcore de Tagada Jones et les Bidons de l’An Fer. « Ces changements de rythme sont essentiels et maintiennent une dynamique jusqu’au bout de la nuit », explique Bastien Perez, le directeur de production du festival.
Durant trois jours, de 15 h 30 à 6 h 30 du matin, 70 groupes de musique et 20 compagnies des arts de la rue se produiront dans 15 espaces scéniques différents pour un total de 200 spectacles. « C’est un format qui correspond bien au public, aux organisateurs et au village. On voit bien avec l’amplitude des horaires et la diversité des styles que les classiques et les fondamentaux sont bien posés », revendique François Garrain, le président de Musicalarue.
Le festival de Luxey est indépendant et tient à le rester. « Notre ligne éditoriale est de rester singulier et de ne pas tomber dans le gigantisme », assume François Garrain. On ne verra donc pas fin juillet au cœur de la Haute Lande ces artistes « rois dans les médias qui écument 4, 5 ou 6 grandes salles dans la régionִ », dixit Bastien Perez : « ils ne sont plus accessibles financièrement et nous intéressent moins ».
Il y aura tout de même des têtes d’affiche comme Bernard Lavilliers, Angèle ou Ibrahim Maalouf qui invitera sur scène le cosmopolite Haïdouti Orkestar. Ces grands noms « correspondent à un tout et ont une part d’exotisme », selon le programmateur qui a mis, encore un peu plus que d’habitude, l’accent sur les musiques du monde et des « artistes qu’on ne voit pas à la télé et qui sont pourtant très connus dans leur pays ». Bastien Perez cite Ladaniva « une petite pépite » qui croise chant traditionnel arménien et jazz, Fatoumata Diawara aperçue aux côtés de Damon Albarn ou de M, le Chypriote Monsieur Doumani et son « folklore électrique et tribal », la bouleversante Haïtienne Mélissa Laveaux, les Chico Trujillo - « des Manu Chao chiliens » - ou encore les intrigants Japonais de Makoto San, qui dissimulent leur visage derrière des masques d’escrimeurs et produisent une techno ultra moderne en tapant sur des bambous.
L’équipe de Musicalarue prend plaisir « à chercher, à fouiner pour mettre en avant des artistes coup de cœur », poursuit son programmateur. On peut s’attendre à des chocs musicaux avec James BKS, le fils de Manu Dibango, « un rouleau compresseur sur scène », avec S+C+A+R++R, la dernière trouvaille du producteur de The Dø, avec Eskimo Callboy, un groupe de métal allemand avec perruques qui « va tout retourner à Saint-Roch et en 2022 », ou avec le duo YN, « une grosse claque, une bombe d’énergie qui prend aux tripes ».
À côté de ces trouvailles, on retrouvera des « vieux copains » du festival, des artistes qui en ont façonné l’ADN, comme Didier Wampas, dans un rafraîchissant duo piano-voix, Les Têtes Raides, les Hurlements d’Léo, Java ou Gauvain Sers, qui a bien grandi depuis ses premiers pas scéniques à Luxey.
Enfin, Bastien Perez a réussi à convaincre des musiciens qu’il rêvait depuis longtemps de faire venir en Haute Lande. On pense à Gaëtan Roussel, qui s’y produira pour la première fois en solo, au groupe d’électro-pop General Elektrics, aux Italiens de The Bloody Beetroots et aux Perpignanais de The Limiñanas.
Luxey ne serait pas ce qu’il est sans les arts de la rue. Même si la programmation ne sera dévoilée que dans un mois, en raison d’un secteur en pleine reconstruction après le séisme Covid, une vingtaine de compagnies égaieront les rues et places du village. Une chose est sûre, promet François Garrain : toutes les esthétiques seront représentées, « aussi bien les petites formes que les grands barnums ».
La convivialité du festival sera renforcée avec des parcours de circulation repensés pour plus de fluidité et l’aménagement de nouveaux espaces de dégustation. Ce que le président de Musicalarue résume dans une jolie formule : « on va privilégier les circuits courts et éviter les courts-circuits ».
Programmation et réservations sur http://www.musicalarue.com/fr/le-festival/festival-2022.html
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