Projet Autisme : l'ALGEEI nommée gestionnaire

Le campus « Chacun sa vie, chacun sa réussite » ne devrait sortir de terre à Mont-de-Marsan qu'au deuxième semestre 2026. Mais d'ici là, tout s'organise pour mener à bien ce projet expérimental innovant d’accompagnement de jeunes de 15 à 25 ans, porteurs de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Dernière étape en date, la nomination par le Département et l'Agence régionale de santé (ARS), suite à proposition de la commission de sélection des projets médico-sociaux, de l’ALGEEI comme gestionnaire du Service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) et de l'Etablissement d'accueil médicalisé (EAM) du futur site.

L'association fondée à Agen et qui gère déjà une vingtaine de structures en Lot-et-Garonne ainsi que les foyers des Cigalons à Lit-et-Mixe avec sa partie accueil médicalisé pour adultes TSA certifiée Cap'Handéo, est experte en la matière. C'est à elle désormais de « porter le dispositif cofinancé par le Département et l'ARS à part égale, afin d'apporter de premières réponses dans l'accompagnement à domicile de jeunes en rupture de tout dispositif, en attendant la construction de l'ensemble où elle poursuivra le travail », explique Françoise Fiton, référente autisme au Conseil départemental qui met aussi en avant les partenaires associés, associations de familles et de personnes avec autisme et les gestionnaires médico-sociaux du Département. 

Dans un premier temps, il s'agit pour l'ALGEEI, d'ouvrir le Samsah dès septembre prochain à Mont-de-Marsan. 

Le Samsah prépare ainsi en amont l'ouverture du campus en 2026 où une dizaine de jeunes seront accueillis, toujours sur orientation de la Maison landaise des personnes handicapées (MLPH). D'ici là, en lien avec le Département et l'ARS, une « maison transitoire » devrait être mise en place en 2024 pour permettre notamment des temps de répit aux familles. 

Pour cette tranche 15-25 ans, entre l'âge enfant et l'âge adulte, « notre objectif global est de favoriser le plein épanouissement par des relations stimulantes et un accompagnement personnalisé prenant en compte la singularité de la personne. Le tout en étroite collaboration avec l'environnement familial et avec des services de qualité sur l'hébergement et les animations, afin de les faire accéder à une meilleure autonomie fonctionnelle, psychique et sociale », souligne le responsable, satisfait de participer à ce « projet inédit comprenant un volet recherche scientifique et amené à être transposé dans d'autres régions ».