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27/05/2022
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Entre midi et deux, le temps de pause est parfois très long. « Si certains occupent bien cette heure et demie en papotant entre copains et copines ou en jouant au foot, d'autres s'y ennuient. Les activités sont toujours facteurs de cohésion et d'amélioration du climat scolaire, tout en réduisant les phénomènes de violences ou de harcèlement », relève Stéphane Fringant, le principal du collège Langevin-Wallon à Tarnos.
Cette session photo, lancée depuis six mois par l’antenne Seignanx du service Prévention spécialisée du Département, est donc ouverte à tous les jeunes du collège. Et chaque vendredi, après le repas au self, ils sont au total une vingtaine, pas toujours les mêmes, à s'essayer derrière l'objectif.
Pour sa première participation, Julien, élève en 5eB, apprend à figer des bulles de savon sur des fleurs de géranium dans la cour : « j'ai un téléphone portable, je fais beaucoup de photos, j'aime bien changer les filtres, en noir et blanc ou avec des effets. Mais là, sur de vrais appareils, on apprend à faire des flous derrière une image nette. Regarde celle-là, elle est trop belle ! ». Camille, en 3eC, a bien aimé aussi l'atelier spécial macro sur la prise de vue de choses de petite taille : « je crois que je vais piquer l'appareil de ma mère ! ». « Moi, je ne connaissais rien à la vitesse, à l'ouverture. On a réussi à fixer le mouvement de quelqu'un, ça donne envie d'en faire d'autres », abonde Clara, en 6eD.
Tous les 15 jours, Sébastien Zambon, le photographe du Département des Landes, vient les aider dans cet apprentissage : « j'interviens en donnant un peu de technicité mais en restant très léger, sans les inonder d'informations. On parle ouverture, vitesse, macro, contre-jour, plongée, contreplongée, on apprend à se mettre à hauteur du sujet, à comprendre pourquoi on a une photo floue, etc. Ils se lancent d'eux-mêmes, on les laisse faire en leur apportant quelques clefs. Le but est qu'ils s'expriment d'une autre façon ».
Avant le brevet des collèges, les plus beaux clichés seront exposés dans la cour, une vingtaine de tirages en format A3. D'ici là, un nouvel atelier permettra de « légender les photos, d'y accoler un joli texte, façon de mêler photographie et écriture », fait valoir Ariane Petit, éducatrice de la Prévention spécialisée, à l'origine de cette idée bien relayée en interne par Florentin Delmond, service civique au collège : « les jeunes prennent du plaisir à utiliser les appareils, on voit qu'ils avancent vers une certaine autonomie, en prenant des initiatives ».
C'est aussi l'occasion, selon l'éducateur Bruno Decis, « de parler au-delà de la photo, de l'image, des retouches que beaucoup font sur leurs téléphones, et de la protection des données personnelles sur internet et dans la vie de tous les jours ».
Si le bilan en fin d'année est bon, l'atelier devrait être reconduit à la rentrée prochaine.
Pour aller plus loin
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