Assistant familial, un métier riche de sens

Actuellement, Nathalie qui, comme tous les assistants familiaux, a droit à des congés payés pour se ressourcer, héberge deux jeunes de 10 et 12 ans qui partagent leur quotidien à l'année et une de 17 ans de façon intermittente, les week-ends, sans jamais remplacer la famille de chacun. Son rôle ? : « répondre aux besoins physiques et psychiques de l'enfant afin qu'il grandisse, s'épanouisse dans un cadre sécurisant, en l'enrichissant d'activités sportives ou autres pour qu'il devienne plus autonome. Il faut savoir observer, écouter et rendre compte à l'éducateur référent, travailler avec l'équipe pluridisciplinaire le Projet pour l'enfant (PPE), c'est très riche ». 

Toujours dans la bienveillance et la patience, des mots qui lui collent à la peau. Si les premières semaines d'adaptation sont souvent dures le temps que chacun prenne ses marques et confiance en l'autre, tout le monde trouve toujours sa place : « dans ce métier utile et valorisant, toujours différent par ses diverses expériences, la plus grande joie est de les voir grandir, devenir autonomes, se construire, s'épanouir. Malgré les difficultés, les éclats de rire, ça vaut tout l'or du monde » pour ces enfants pas gâtés par la vie.